La coopérative de la vanille de Bras-Pranon a trouvé un repreneur. Depuis deux mois c’est la coopérative Provanille qui succède à l’UR2 (Union Réunionnaise de Coopérative 2).
La coopérative de Bras-Panon a trouvé un repreneur : la coopération Provanille a pris les commandes il y a deux mois. Sur 2000 m2 de terrain, un nouveau site de transformation est en projet. L’objectif est de "rebooster" la filière vanille et de revaloriser le travail des planteurs, actuellement en pleine récolte.
Jimmy Peribe, responsable de Provanille, souligne la volonté de promouvoir, sauvegarder et valoriser la vanille réunionnaise. La coopérative Provanille garantit la qualité du produit péi. Une vanille cultivée de Saint-Philippe à Sainte-Rose, par 130 agriculteurs, dont 80% effectuent une production sous bois, en milieu naturel donc, et sans engrais.
Willy Boyer, Président de Provanille et agriculteur depuis 5 ans veut associer la production réunionnaise de vanille au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour lui, quand on évoque la Réunion à travers le monde, le mot "vanille" doit être cité parmi les 10 premiers qui décrivent notre Ile.
La coopérative Provanille entend se démarquer par une nouvelle stratégie commerciale et développer l’exportation. Aujourd’hui celle-ci se fait principalement par le biais des valises de touristes qui ramène de la vanille et des produits dérivés. Il est important que l’on puisse identifier la vanille réunionnaise pour garantir la qualité du produit et qu’il n’y ait plus de confusions possible avec la vanille de Madagascar.
Des visites sont toujours possibles sur le site de Bras-Panon pour suivre les différentes étapes de transformation de la vanille. Dans la famille d’ Expédit Julie, agriculteur et administrateur de la coopérative, on cultive la canne de pères en fils. "mi voi pas moin vivre sans carreau vanille !" déclare le planteur satisfait que la structure panonnaise soit reprise.
En attendant sachez que le kilo de vanille est passé de 500€ le kilo sous l’ancienne direction à 350€ actuellement. Une véritable volonté de développer le commerce à l’exportation et rendre notre "produit pays", plus accessible. Face à la concurrence de la vanille malgache, la coopérative compte bien reconquérir le marché métropolitain en proposant une vanille de qualité qui soit reconnue dans la gastronomie française.