Marlène Schiappa a annoncé l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif pour mieux détecter les violences conjugales à partir du mois d’octobre.
Dans une interview avec Le Journal de dimanche ou JDD, l’actrice Muriel Robin a donné un aperçu en chiffre des conséquences désastreuses des violences conjugales. Elle a rappelé qu’une femme meurt tous les trois jours à cause des coups de son conjoint ou de son ancien conjoint. En 2017, 123 femmes ont perdu la vie, 225 000 ont été victimes de violences conjugales. Sous le titre "Sauvons celles qui sont encore vivantes", Muriel Robin a ainsi lancé un appel pour un engagement contre les violences conjugales.
Au total, ils étaient 87 personnalités à signer une tribune pour que les victimes de violences conjugales ne meurent plus dans l’indifférence totale. A la suite de l’appel de Muriel Robin, des artistes, des sportifs, des acteurs tels Carole Bouquet, Mimie Mathy, Vanessa Paradis, Pierre Palmade, Alexandra Lamy, Julien Clerc, Stéphane Bern, Michel Drucker ou encore Claude Chirac et Amélie Mauresmo ont unis leurs voix contre les violences conjugales. Et d’appeler à un rassemblement, le 6 octobre prochain, devant le Palais de Justice de Paris.
De son côté, la ministre Marlène Schiappa a salué cette initiative prise par Muriel Robin et les personnalités signataires de la tribune. Invitée sur TF1, elle a aussi annoncé qu’un dispositif sera installé dès octobre. Un dispositif partageant les alertes entre la police, la justice, les personnels urgentistes mais aussi les travailleurs sociaux, les associations. Selon la ministre, ce procédé aura pour but de détecter les violences bien à l’avance et permettra ainsi aux femmes d’échapper aux dangers avant qu’il ne soit trop tard, selon LCI
Par ailleurs, les signataires de la tribune ont réclamé la nécessité d’une formation O.BLI.GA.TOI.RE nationale de tous les métiers de loi que ce soit la police, la gendarmerie, la justice, mais aussi, l’instauration d’un plan d’urgence pour héberger les femmes victimes des violences conjugales. Ils ont ainsi exigé des moyens d’agir pour ceux qui prennent en charge les femmes victimes et les hommes auteurs de ces violences.