Face aux variants Sud-Africain et brésilien, la Direction générale de la Santé (DGS) a annoncé le renforcement des mesures.
La Direction générale de la Santé a envoyé, dimanche 7 février, une note urgente à tous les professionnels de santé de France. Le directeur général, Jérôme Salomon, a fait part de son inquiétude face à la propagation des variants Sud-Africain et brésilien. En effet, la France manque encore de donnée sur la circulation du Sud-Africain. Quant au brésilien, il est responsable d’une hausse épidémique dans le Var, l’Auvergne-Rhône-Alpes et à la Réunion.
En raison de ces variants, les autorités sanitaires ont été obligées de renforcer le tracing, le dépistage, mais aussi l’isolement. Selon elles, des cas de réinfections ne sont pas exclus. En outre, ces mutations pourraient affaiblir l’efficacité du vaccin, craignent la DGS.
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Selon la DGS, les tests antigéniques ou PCR positifs doivent faire l’objet d’un second prélèvement réalisé dans un délai de 36 heures maximum. Le but est de savoir s’il s’agit d’une contamination par un variant, relate Le Parisien.
Par ailleurs, les personnes infectées par les deux variants du coronavirus et leurs contacts à risque doivent s’isoler 10 jours et non 7. "Un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé pour les personnes qui en sont porteuses", a précisé la note d’urgence.
Le protocole sanitaire évolue dans les écoles. Il devient plus contraignant. En effet, la fermeture d’une classe est automatiquement si un enfant est contaminé par le variant Sud-Africain ou brésilien.
Selon les informations rapportées par Le Parisien, une classe devra aussi fermer ses portes si un écolier est "cas contact" d’un parent ou d’un membre de sa fratrie infecté par l’un des deux variants.
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