JEANNE ACCORSINI/SIPA
Au mois de mai prochain, le ministère de l’Éducation lancera une campagne de sensibilisation contre l’homophobie à l’école, a indiqué Pap Ndiaye. Une décision prise notamment après le suicide du petit Lucas, victime de harcèlement à l’école.
Pap Ndiaye a accordé une interview au média LGBTQ+ Têtu. L’article étant réservé aux abonnés, ses propos ont été relayés par d’autres médias comme BFMTV. "Nous savons que par rapport aux élèves hétérosexuels, les élèves gays et lesbiennes ont quatre fois plus de risques de faire une tentative de suicide, quand c’est onze fois plus pour les jeunes transsexuels", explique le ministre de l’Éducation. "Nous devons améliorer leur accueil en s’attaquant encore plus fortement aux situations de moqueries, de violences et de harcèlement", continue-t-il.
"Ces élèves peuvent compter sur moi, et ils doivent pouvoir compter sur les adultes présents dans les établissements, pour mettre fin à chaque situation de harcèlement", assure Pap Ndiaye. Le ministre dit ensuite vouloir être celui qui fera "franchir une étape décisive dans la prise en compte des personnes LGBT+". C’est pour cela qu’il a décidé de généraliser des observatoires des LGBTphobies dans toutes les académies .
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Pap Ndiaye annonce dans l’interview qu’une campagne "forte de sensibilisation" sera lancée le 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Cette campagne s’axera sur l’accueil des élèves LGBT+, précise-t-il. Le ministre estime qu’il faudra faire un effort dans les programmes, dans la manière dont les sociabilités scolaires se déroulent.
Pap Ndiaye souhaite que "les portes soient grandes ouvertes" aux associations qui sensibilisent sur ces sujets, ayant "un agrément et ont acquis une expertise précieuse".
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