Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a apporté d’autres détails sur le rappel vaccinal au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron sur France Info.
Emmanuel Macron a annoncé mardi que le pass sanitaire des plus de 65 ans allait être conditionné à la troisième dose à partir du 15 décembre. Sur France Info, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a apporté plus de précision mercredi 10 novembre.
A compter de cette date, les personnes éligibles, dont la deuxième dose a été injectée il y a "six mois et cinq semaines", devront donc se soumettre à un rappel vaccinal. Pour celles qui ont reçu récemment la seconde injection, leur pass sanitaire restera actif jusqu’à atteindre la même durée, rapporte Le Figaro. "Concrètement si vous avez plus de 65 ans, que vous avez réalisé votre deuxième dose il y a six mois, vous avez cinq semaines pour réaliser votre rappel. Faute de quoi le pass sanitaire sera désactivé", a précisé Gabriel Attal.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs confirmé qu’il s’agit d’"une logique d’incitation" face à la dégradation de la situation sanitaire en France. Il a alors salué la prise de parole du président à une heure de grande écoute. "Moi je constate qu’autour de l’allocution du président, de très nombreux Français ont pris rendez-vous pour leur rappel", a-t-il signifié.
Outre le rappel vaccinal pour les 65 ans et plus, Gabriel Attal a aussi réitéré que les personnes de plus de 50 ans, éligibles à la troisième dose à partir du début décembre, pourraient prendre rendez-vous à "ce moment-là ou un peu avant".
Pour l’instant, la question de la suspension de leur pass sanitaire n’est pas encore discutée. Les personnes ayant une comorbidité ne sont pas concernées par cette mesure pour "des raisons à la fois juridiques et techniques". "Le pass connaît votre âge mais ne connaît pas vos pathologies", a expliqué Gabriel Attal.
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