Illustration - PRM/SIPA
Une perte de pouvoir d’achat est constatée en France, puisque les ménages ont besoin de 490 euros en plus par mois pour vivre confortablement.
Un baromètre annuel CSA Research /Cofidis a été réalisé récemment concernant le pouvoir d’achat des Français et les résultats ont été publiés jeudi 12 mai. Chaque mois, il manque 490 euros en moyenne aux ménages pour vivre confortablement, rapporte RTL. Ce montant démontre une perte de pouvoir d’achat, puisqu’en 2019, le manque était de 427 euros. Il s’agit d’un montant record depuis 2014. En effet, le pays se remettait doucement de la crise des subprimes, du ras-le-bol fiscal et des crises bancaires, et chaque ménage avait besoin de 464 euros.
Cette année, chaque foyer redoute la hausse des prix à venir et s’attend à devoir fournir des efforts. Cependant, tous les ménages ne sont pas logés à la même enseigne. La situation est beaucoup plus compliquée pour les Français modestes et le quotidien des profils fragiles se dégrade.
Dans l’avenir, deux familles sur trois s’attendent à une perte de pouvoir d’achat. D’ailleurs, la Banque de France a confirmé mercredi 11 mai que le deuxième semestre serait marqué par une croissance molle et une inflation record. Cette situation impactera fortement la grande majorité des ouvriers (trois sur quatre), les familles monoparentales ainsi que les jeunes actifs entre 25 et 34 ans.
Pour faire face à cette crise du pouvoir d’achat, 25% des Français envisagent de moins se chauffer, 23% de moins se nourrir et 22% de moins rouler. Ce manque touche non seulement les ménages, mais aussi les secteurs fragiles comme l’hôtellerie-restauration, car 45% des Français comptent moins sortir. Pareillement, 36% fréquenteront moins le cinéma ou le théâtre. Selon la chaîne, en réduisant la consommation en énergie, chaque foyer contribue à faire baisser la facture et à détacher le pays de la dépendance russe. La crise va nous rendre également éco-responsables, puisque si l’achat des vêtements diminue, cela entraînera une baisse de CO2 rejeté et des productions qui se relocalisent.
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