Invitée sur France Inter, la ministre de l’Enseignement supérieur est revenue mercredi matin sur le Parcoursup.
Frédérique Vidal a parlé sur France Inter des questionnements concernant la nouvelle plateforme post-bac, ainsi que pour la prochaine année universitaire. En effet, un rapport du syndicat étudiant Unef indiqué lundi qu’un étudiant devra débourser 837 euros par mois, soit 10,80 euros de plus par rapport à 2017.
De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur a démenti ces chiffres en disant que les étudiants et leurs familles paieront en moins 100 millions d’euros avec la suppression de la cotisation sociale étudiante. Cette dernière s’élevait jusqu’à 217 euros par étudiant. Elle a été remplacée par Contribution vie étudiante et campus (CVEC).
Frédérique Vidal : "Les #étudiants vont faire un gain de pouvoir d’achat de 100 millions d’euros" #69inter pic.twitter.com/yi0FyBpktX
— France Inter (@franceinter) 22 août 2018
Concernant les dégradations dans les universités survenues vers la fin mars, Frédérique Vidal a évoqué une facture de 5 millions d’euros. Dans tous les cas, toutes les dépenses seront couvertes par le ministère.
"On n’avait jamais vu des gens envahir des universités avec comme seul objectif de casser", a-t-elle regretté.
La ministre de l’Enseignement supérieur est revenue sur Parcoursup en indiquant que le ministère a pris le temps d’accompagner les jeunes.
"Ce matin 9 000 bacheliers et 15 000 jeunes au total sont accompagnés par des commissions. 591 000 inscrits savent où ils seront à la rentrée.", a-t-elle précisé.
Cependant, quelque 62 501 jeunes sur les 812 000 inscrits n’ont pas encore d’affectation. Les 47 058 restants sont considérés comme inactifs et les 15 433 autres sont actuellement accompagnés par le rectorat.
"Je n’ai pas d’inquiétude particulière à l’approche de la rentrée", s’était rassurée Frédérique Vidal.
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La ministre de l’Enseignement supérieur est revenue sur l’absence de priorité des vœux.
"Si Parcoursup va plus lentement, c’est parce qu’on a pris le temps d’accompagner et d’aider les jeunes. […]. La hiérarchisation des vœux sur APB cherchait simplement à caser tout le monde et on se retrouvait avec des amphithéâtres qui se vident au bout de trois semaines", a-t-elle défendu.
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(Source : Ouest-France)