Les prix de l’alcool ont augmenté de 3,2% en moyenne depuis l’entrée en vigueur de la loi Alimentation au mois de février dernier.
La loi Alimentation, instaurée le 1er février dernier, n’a pas seulement touché certains produits alimentaires, elle a également frappé l’alcool. En effet, leurs prix ont haussé de 3,2% en seulement deux mois, a rapporté Le Parisien ce lundi 8 avril.
Selon les calculs de la société Nielsen qui analyse les données des produits alimentaires, cette augmentation est différente suivant le type d’alcool. Les bouteilles de champagne et de vin ont été épargnées par la hausse (+1,1% et +1,4%). Par contre, le prix des mousseux a grimpé de +5,3%, le pastis +6,8% et les bières +7,3%. La plus grosse crue est enregistrée sur les rhums (+8,6%) et gins (+8,8%).
Selon un grand distributeur, ce changement de prix entraîne un changement de comportement chez les consommateurs. Ces derniers se reportent souvent sur un alcool moins cher, note Europe 1. La loi Alimentation a été mise en place pour obliger les grands distributeurs à mieux rétribuer les agriculteurs. Désormais, ils doivent instaurer 10% de marge sur plusieurs catégories de produits.
"Pour les produits sur lesquels la concurrence oblige, les marges étaient faibles, les prix ont été relevés", a expliqué Auchan dans les pages du Parisien.
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