SEBASTIEN SALOM GOMIS/SIPA
L’exécutif craint un acte terroriste autour du mouvement des gilets jaunes qui se poursuit et prevoit même une nouvelle grande journée de mobilisation samedi prochain.
Selon l’expression utilisée en privé par Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, le gouvernement redoute "un parasitage terroriste", selon l’Express. En effet, les services qui surveillent continuellement les vidéos diffusées par Daech ont repéré certaines qui se rapporteraient clairement aux "gilets jaunes".
Une information révélée par Le Parisien renforcerait cette idée. Soupçonnés de préparer un attentat pour le samedi 17 novembre, premier jour de mobilisation des gilets jaunes, quatre hommes - certains connus pour radicalisation - ont été arrêtés quelques jours plus tôt. Les suspects ont été mis en examen et placés en détention.
Afin de surveiller les manifestations sur le territoire, un dispositif important a été mobilisé par le ministère de l’Intérieur. Christophe Castaner aurait même déployé des renforts supplémentaires après l’annonce du décès d’une manifestante à Pont-de-Beauvoisin en Savoie.Le gouvernement refuse cependant de communiquer le nombre de policiers et de gendarmes affectés à l’encadrement du mouvement. Le ministre a seulement affirmé mardi matin sur France 2 qu’il y avait "17 blessés graves" parmi eux.
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