Le Drian réitère la possibilité de sanctions après les déclarations d’Erdogan contre la France

"Des déclarations de violence, voire de haine"

Après la dissolution en France des ’Loups gris’, un groupe ultranationaliste turc, Ankara a menacé de "répliquer fermement". Sur le plateau d’Europe1 ce jeudi 5 novembre, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a réagi alors que les tensions bilatérales s’intensifient entre les deux pays. "Il y a maintenant des déclarations de violence, voire de haine, qui sont régulièrement affichées par le président Erdogan qui sont inacceptables", a déclaré le chef de la diplomatie française sur le récit du journal Le Figaro.

Un appel à la Turquie

Cette décision de la Turquie allume un nouveau foyer de tension entre Ankara et Paris. Selon toujours le ministre, la France n’est pas la seule visée, car il existe une solidarité totalement européenne sur le sujet. Ils espèrent d’ailleurs que la Turquie renonce à cette logique-là. Dans le cas contraire, le Conseil européen, réunissant les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 membres de l’Union européenne, prendrait les mesures indispensables à l’encontre des autorités turques. "Il importe maintenant aux Turcs de prendre les mesures nécessaires pour éviter cette dérive", a-t-il ajouté en sous-entendant la possibilité d’un agenda de sanctions.

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