Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, mercredi 4 novembre, la dissolution du "mouvement des Loups gris" en réponse à de récentes violences entre membres des communautés turque et arménienne de France.
Cette affaire intervient sur fond de fortes tensions diplomatiques entre les deux pays. En réaction à la dissolution de l’organisation ultranationaliste turque des Loups gris par la France, la Turquie a promis de riposter. "Nous soulignons qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France (...) et que nous répliquerons de la plus ferme des manières à cette décision", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères en qualifiant cette décision de "provocation". Ankara a ensuite défendu la nécessité de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France, rapporte Franceinfo.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré, mercredi 4 novembre, que le "mouvement des Loups gris" a été dissout. Cette décision a été prise en réaction à de récentes violences opposant membres des communautés turque et arménienne de France. Le gouvernement français affirme avoir identifié plusieurs foyers de ce ’mouvement des Loups gris’ sur le territoire. Les membres de cette organisation participent à des camps d’entraînement. Les Loups gris promeuvent "une idéologie tendant à discriminer voire à provoquer à la violence contre les personnes d’origine kurde et arménienne", est-il indiqué dans le décret.
De son côté, Ankara a nié l’existence d’un mouvement appelé ’Les Loups gris’ et a qualifié le mouvement dissous par la France d’"objet imaginaire". De nombreuses personnes se revendiquent aujourd’hui comme des Loups gris, mais ils sont en réalité de simples sympathisants de la mouvance nationaliste turque. Ils se reconnaissent en utilisant le pouce joint au majeur et à l’annulaire, pour former une tête-de-loup comme signe de ralliement. Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a adopté ce geste à plusieurs reprises lors de meetings.
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