L’Elysée a confirmé ce samedi la mort d’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abou Zeid.
"Le président de la République confirme de manière certaine la mort d’Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l’armée française dans l’Adrar des Ifoghas au Nord du Mali, à la fin du mois de février", précise l’Elysée dans un communiqué.
La France indique par ailleurs que "cette disparition de l’un des principaux chefs d’Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel".
L’information avait été donnée en fin de matinée par Le Monde qui affirmait, en se basant sur des tests ADN, la mort d’un des principaux chefs d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Fin février, le président tchadien avait annoncé la mort d’Abou Zeid, mais Jean-Yves le Drian - ministre français de la Défense - avait refusé de confirmer cette information. L’Elysée confirme aujourd’hui sa mort en s’appuyant sur les résultats des tests ADN.
Abou Zeid serait à l’origine de la mort de plusieurs otages étrangers au Sahel ces dernières année, notamment celui du Français Michel Germaneau en 2010. Il serait également l’auteur de nombreux rapts d’occidentaux dans le Sahara.