Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, et la biphobie : baisse des actes anti-LGBT en 2020

 - 15 %

Le mercredi 12 mai, le ministère de l’Intérieur a indiqué que les injures et agressions homophobes ou transphobes avaient baissé de 15 % en 2020, sachant qu’en 2019, elles ont connu une hausse de 36 % et 33 % en 2018. En 2020, la police et la gendarmerie ont recensé 1 590 victimes de crimes ou délits à caractère homophobe ou transphobe, contre 1 870 en 2019, écrit le ministère dans un communiqué relayé par les médias français (20 Minutes, Le Parisien).

L’année a aussi été marquée par "le contexte exceptionnel de la crise sanitaire" liée à la Covid-19 et notamment par "deux périodes de confinement national de la population", rappelle le ministère de l’Intérieur.

Dans le détail : 31 % des victimes ont subi des injures anti-LGBT, et 26 % ont subi des violences physiques non-sexuelles. Parmi ces victimes de violences physiques, 51 % ont eu une incapacité totale de travail (ITT). Ensuite, un peu moins de trois victimes sur quatre de crimes ou délits anti-LGBT sont des hommes, et ils sont à 60 % à avoir moins de 35 ans.

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Peur de porter plainte

Par ailleurs, les contraventions pénales enregistrées par les services de sécurité "en raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime" a continué à augmenter : 1 380, soit +14 %. Il s’agit surtout, en 2020 comme en 2019, "d’injures non-publiques" (plus de 85 %).

De plus, il faut savoir que 6 victimes sur 10 sont enregistrées dans des agglomérations de 200 000 habitants et plus. Si environ la moitié des crimes ou délits anti-LGBT sont commis dans des lieux publics, en 2020, sans doute avec les restrictions sanitaires, les victimes subissent ces faits dans une habitation individuelle ou collective.

Toutefois, ces chiffres restent en décalage avec la réalité, car beaucoup de victimes n’osent pas encore porter plainte…

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