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La mobilisation des "Gilets Jaunes" a entraîné des conséquences catastrophiques pour l’Économie française, selon le ministère du Budget et celui de l’Économie. Dans son rapport, l’Insee a pourtant conclu un impact moindre du mouvement social.
À la fin du mois de février, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait en effet indiqué -0,2 point de croissance trimestrielle, soit près de quatre milliards d’euros, en raison de la crise des "Gilets Jaunes". Ce chiffre a été confirmé le 19 mars par le ministre du Budget, Gérald Darmanin.
Et pourtant, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié mardi 19 mars sur son site une note de conjoncture qui contredit les estimations des deux ministères. Selon le rapport, les quatre mois de mobilisation des "Gilets Jaunes" auraient ôté environ -0,1 point au PIB.
Le mouvement des "Gilets Jaunes" a eu des conséquences sévères en France, a reconnu l’Insee. En revanche, il a souligné que son impact macroéconomique à court terme a été plus faible. Le tourisme a été le secteur le plus touché. La fréquentation hôtelière à Paris a diminué de plus de 5% au mois de décembre 2018.
De l’autre côté, la stagnation de la consommation des ménages au quatrième trimestre 2018 provient de l’énergie et de l’automobile, note l’Insee.
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