Suites aux analyses effectuées sur les sangliers morts en Bretagne en Juillet, la Ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), a annoncé la fermeture de toutes les plages où les algues vertes ne pouvaient pas être ramassées.
Nathalie Kosciusko-Morizet reconnaît que les résultats des analyses faites sur les sangliers, "tendent à montrer que c’est vraiment l’hydrogène sulfuré issu de la décomposition des algues qui est la cause majeure" du décès des animaux.
Ainsi, les écologistes ont demandé la prise de mesures d’urgence pour prévenir toute catastrophe humaine. NKM n’a toutefois pas donné de précision sur le nombre de plages concernées par cette décision. Cependant, le Docteur Claude Lesné, ancien chercheur au Centre Nationale de la Recherche Scientifique (CNRS) évalue qu’« une cinquantaine de plages » seraient touchées par le fléau. Pour sa part, la préfecture a affirmé que seule une plage, envahie par les algues vertes, n’est pas nettoyée toutes les 24h : la plage de Morieux dans les Côtes-d’Armor qui est d’ailleurs déjà fermée.
La ministre de l’écologie juge nécessaire la mise en œuvre du plan algues vertes comme solution adéquate pour lutter contre le phénomène. "Un jour, il faut que ça s’arrête. Ça fait 20 ou 30 ans que ça dure" affirme t-elle.
Le plan concerne huit baies et il "doit être signé en septembre" pour la baie de Saint- Brieuc. NKM a aussi relevé l’importance de l’agriculture dans les nitrates qui sont produits en Bretagne et se retrouvent dans les rizières. Mais il faut du temps pour modifier un système de production qui existe "depuis des décennies" et il faut trouver "un équilibre", particulièrement avec le tourisme.