RAPHAEL BLOCH/SIPA
D’après une étude nationale publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire ce jour, il est montré que le temps d’écran chez les plus jeunes a augmenté. L’élément marquant de cette étude : le temps d’écran quotidien, en moyenne, est de 56 minutes pour les enfants âgés de 2 ans.
Le temps passé devant les écrans a augmenté ces dernières années en France pour les enfants, comme le met en avant plusieurs enquêtes.
D’après une étude portée par l’Ined (Institut national d’études démographiques) et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicaleà) et publié sur dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), il y est décrit le temps d’écran, total, et par type d’écran, des enfants suivis de 2 ans, 3 ans et 5 ans et demi. Cette étude se base sur des données de la cohorte Elfe (suivi dans le temps d’enfants nés en 2011).
Ainsi, comme le fait ressortir l’Inserm sur son site, il existe des disparités selon la région d’habitation de la famille, son histoire et son origine migratoires, le niveau d’études de la mère et le sexe de l’enfant.
D’après les données relevées, le temps d’écran quotidien était en moyenne de 56 minutes à 3 ans et demi, et de 1h34 pour les engants âgé de 5 ans et demi. Par ailleurs, les temps d’écran étaient plus élevés chez les familles avec des origines "immigrées ou un niveau d’études de la mèrefaible", révèle cette étude.
Par ailleurs, selon l’enquête du BEH, le temps d’écran quotidien était en moyenne de 56 (55-58) minutes à 2 ans, 1h20 (1h18-1h22) à 3 ans et demi et 1h34 (1h32-1h36) à 5 ans et demi.
Les recommandations de l’OMS
Comme tient à le rappeler l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’est pas recommandé de "placer un enfant d’un an devant un écran (pour regarder la télévision, une vidéo ou un jeu vidéo). À deux ans, une heure devant l’écran doit être un maximum ; moins, c’est mieux. Lorsqu’il n’est pas physiquement actif, on pourra lui lire ou lui raconter une histoire." Pour les 3-4 ans, "une heure devant l’écran doit être un maximum ; moins, c’est mieux"