Au lendemain de la rentrée en France, le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, était sur les ondes de France Bleu Occitanie ce vendredi 2 septembre.
Depuis longtemps, Parcoursup - plateforme recueillant et gérant les vœux d’affectation des futurs étudiants de l’enseignement supérieur - ne fait pas l’unanimité. À ce propos, Pap Ndiaye est clair : pas question de la mettre de côté. "Parcoursup va rester, mais Parcoursup est perfectible", lance-t-il. Le ministre de l’Éducation souligne ensuite : "nous reconnaissons qu’il y a des difficultés, notamment dans la transparence des procédures, dans certains éléments de calendrier aussi".
Pap Ndiaye assure que "des améliorations seront apportées, en particulier du côté de la lisibilité, de la transparence", parce qu’"on a souvent l’impression d’une boîte noire incompréhensible".
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La veille de l’intervention du ministre, la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, avait jugé que Parcoursup était un "algorithme qui casse des vocations et favorise le déterminisme social". Pap Ndiaye lui a répondu qu’il fallait se "souvenir de ce qui existait auparavant avec une course éperdue vers les portes des universités", lorsque ce n’étaient pas des tirages au sort pour certaines filières.
Par ailleurs, Pap Ndiaye affirme qu’il faudra également améliorer les procédures d’orientation des élèves qui "ne sont pas encore parfaites".
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