NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Jeudi 25 août, le ministre de l’Éducation a donné une rare interview sur France 2 dans le 20h00. Lors de l’entretien, Pap Ndiaye est notamment revenu la pénurie d’enseignants.
"Nous avons des difficultés de recrutement. Nous devons recourir à des enseignants contractuels", a reconnu Pap Ndiaye. Dans des propos retranscrits par BFMTV, le ministre a souligné : "j’aimerais que tous les enseignants aient une expérience conséquente. Mais nous devons faire avec la situation, qui est une situation tendue".
Les contractuels sont recrutés et formés en quelques jours, et leur niveau de qualification est moins important que pour les enseignants ayant réussi le concours. Et l’Éducation nationale est pointée du doigt pour avoir recours à eux. Face à cela, Pap Ndiaye s’est exprimé. "On parle ici de 3 000 enseignants contractuels nouveaux sur un total de 850 000 enseignants, c’est donc 0.3% du total", appuie-t-il.
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Selon le ministre de l’Éducation, les soucis de recrutements ne concernent que "certaines disciplines" et "certaines académies". Pour l’instant, plusieurs postes ne sont pas encore pourvus, alors qu’en Métropole, la rentrée scolaire est dans quelques jours. "Nos projections nous rendent assez confiants pour la rentrée", a assuré Pap Ndiaye, affirmant que toutes les classes auront un enseignant début septembre.
"À l’heure actuelle, la rentrée s’annonce dans des conditions convenables", a conclu le ministre. Il a tout de même reconnu une situation qui n’était pas "optimale".
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🗣️"Nos projections nous rendent confiants"
Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, est optimiste quant à sa promesse de présenter "un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France"
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— Info France 2 (@infofrance2) August 25, 2022
