KONRAD K./SIPA
L’épidémie de coronavirus chamboule une nouvelle fois le calendrier du baccalauréat en France. Le ministère de l’Education pourrait décider d’aménager ou de reporter les épreuves de spécialité. Sa décision sera annoncée d’ici la fin de semaine.
Ces dernières années, l’examen du baccalauréat a évolué en France. Des ajustements ont été apportés, comme la suppression des épreuves communes, anciennement appelées E3C. A partir de cette année, il y aura des épreuves spécialité. Alors que le pays est en pleine lutte contre la cinquième vague de coronavirus, les établissements scolaires sont touchés de plein fouet par l’épidémie. De ce fait, les enseignants demandent le report des épreuves de spécialité au mois de juin.
Le ministère de l’éducation pourrait décider d’aménager ou de reporter ces tests, initialement prévus du 14 au 16 mars, à fin mars, mai ou juin, mais les syndicats et le conseil national de la vie lycéenne sont d’abord consultés. Jean-Michel Blanquer a annoncé lors d’un déplacement à Tourcoing, lundi 24 janvier, qu’une décision allait être prise "d’ici huit jours". Elle pourrait intervenir dès la fin de la semaine.
Les épreuves de spécialité sont nées de la réforme du baccalauréat décidée par le ministre de l’Education nationale. Elles comptent pour 32% de la note finale de l’examen. L’année dernière, ces tests avaient été annulés et remplacés par le contrôle continu, mais cette fois-ci, le ministère ne prévoit pas une annulation. Des élèves veulent le maintien des épreuves en mars, éventuellement reportées d’une ou deux semaines au maximum.
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