Covid-19 : ce qu’il faut retenir de l’audition de Didier Raoult à l’Assemblée nationale !

LINFO.RE – créé le 25.06.2020 à 07h19 – mis à jour le 25.06.2020 à 07h45 - La rédaction

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Mercredi 24 juin, le professeur Didier Raoult a été auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la Covid-19. Sa prise de parole a duré trois heures.

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Les tests de dépistage

La commission d’enquête de l’Assemblée nationale a auditionné durant trois heures le professeur Didier Raoult, mercredi 24 juin. Selon lui, il y a des conflits d’intérêts dans le monde de la recherche et n’a pas mâché ses mots sur la gestion de la crise sanitaires par les autorités.

Les députés lui ont posé plusieurs questions, notamment sur la Chloroquine, les tests de dépistages, mais également l’efficacité du confinement. A sa manière, l’’infectiologue a essayé de tout répondre en transformant son audition en intervention.

"L’idée qu’on ne pouvait pas faire les tests n’était pas vraie", a-t-il expliqué sur la question des tests de dépistage du nouveau coronavirus. Selon lui, la technique PCR (test réalisé à l’aide d’un écouvillon dans le nez) était un "examen extrêmement, simple, banal".

L’efficacité du confinement

Le professeur Didier Raoult a également pointé du doigt l’efficacité du confinement. D’après ses dires, elle ne repose pas sur des données scientifiques démontrables. Pourtant, le 8 juin dernier, l’Imperial College de Londres a estimé que 3,1 millions de vies ont été sauvés grâce au confinement dans les 11 principaux pays européens.

L’Infectiologue marseillais n’a pas hésité à critiqué l’attitude de l’exécutif. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait été mal entouré, indique-t-il.

Des conflits d’intérêts dans la recherche

Tout au long de son audition, Didier Raoult a mis en cause des conflits d’intérêts dans la recherche médicale et Conseil scientifique. Ce dernier a été créé le 11 mars afin d’éclairer les décisions du gouvernement, relate RTL.

Ferveur défenseur du traitement à base de la chloroquine, Didier Raoult a continué à prescrire ce médicament controversé à ses patients à Marseille. Pourtant, les hôpitaux n’avaient plus le droit d’en administrer.

"Certains détracteurs de l’hydroxychloroquine seraient financièrement liés au laboratoire Gilead, fabricant du remdesivir, autre molécule dont l’efficacité est testée dans le traitement de la Covid-19", a-t-il dénoncé.