Eugene Hoshiko/AP/SIPA
Après 14 jours de croisière, le navire Diamond Princess a été obligé d’accoster au Japon à cause de l’épidémie du coronavirus. Le bateau a été mis en quarantaine.
Depuis le 3 février, le paquebot de croisière Diamond Princess a été mis à la quarantaine, au Japon, car un passager de 80 ans a été détecté positif au coronavirus. Après plusieurs examens, 135 passagers ont contracté le nouveau virus et ils ont été évacués. A bord du navire, plus de 3 600 passagers restent confinés dont 4 Français.
Linda Vittori et son mari font partie de ces ressortissants français placés en quarantaine, sur le bateau de croisière Diamond Princess, rapporte LCI. Résidente de Nouvelle-Calédonie, cette retraitée raconte leur vie quotidienne, "pas si simple", à bord du paquebot.
Nous sommes confinés dans nos cabines, les repas sont livrés en room-service. Dès que nous ouvrons la porte, nous avons obligation de porter le masque : c’est vraiment ’bonjour - bonsoir’, on attrape le plateau et on le ressort", a-t-elle confié.
Comme prévention, chaque jour, ils prennent leur température et "la règle est qu’au-dessus de 37,5 degrés, il faut le signaler au médecin de bord", a relaté la passagère.
Par ailleurs, ce quotidien est rythmé par les annonces des membres l’équipage. "Nous avons mis de nouvelles vidéos en ligne pour garder votre esprit éveillé", peut-on entendre par un haut-parleur, sur le pont du bateau, rapporte LCI. La télévision et l’internet sont d’ailleurs, illimités à bord.
Pour passer le temps, Linda Vittori fait des mots croisés ou du sudoku. Elle a également confié faire du sport, "on sautille dans notre chambre, on fait des exercices et la journée s’écoule comme cela", a-t-elle poursuivi en riant.
D’après ses dires, d’autres passagers les plus chanceux ont une cabine avec balcon. Ainsi, ils peuvent prendre l’air, voir l’horizon et même apercevoir les messages de soutien des habitants de Yokohama. En effet, à tour de rôle, ces derniers se relaient pour adresser des messages inscrits sur des banderoles, aux passagers. Des marques de soutien, sans doute bienvenues, car le confinement est prévu jusqu’au 19 février prochain.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères a annoncé suivre la situation avec "la plus grande attention". Il reste en lien avec le consulat de France à Tokyo. Ce dernier a déjà "pris contact" avec les quatre ressortissants et il se communique également avec les autorités japonaises ainsi qu’avec la compagnie de croisière.
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