Des enseignants en colère s’expriment sur les réseaux sociaux sous la bannière "stylos rouges" pour réclamer de "meilleures conditions de travail".
Pour se faire entendre, des enseignants ont manifesté leur colère sur les réseaux sociaux. Après les gilets jaunes, les profs en colère s’expriment en "stylos rouges". Leur revendication repose sur une revalorisation de "leur métier tant mis à mal" et pour une meilleure reconnaissance. Dans un manifeste adressé au gouvernement et publié sur Twitter, ils réclament avant tout une hausse des salaires ainsi que le dégel du point d’indice, mais aussi de "meilleures conditions de travail". "Il est temps que l’État prenne soin de ses enseignants aussi", ont-ils écrit sur la page d’un groupe Facebook baptisé "Les stylos rouges en colère", rapporte 20 Minutes. Dans cette optique, ils demandent une diminution du nombre d’élèves par classe, une reconnaissance du temps réel de travail ou encore une augmentation du nombre de professeurs remplaçants.
Le groupe qui a vu le jour le 12 décembre dernier comptait 27 000 membres ce vendredi. De nombreux témoignages ont été recueillis sur Twitter en quelques jours. "Nous voulons une reconnaissance du travail effectué, ne plus être payé au lance pierre et que le monde sache que les Profs travaillent plus de 40h par semaine !", ont-ils lâché sur le compte Twitter @stylos_les. L’utilisateur @Electrapunker a évoqué la démission de plus en plus fréquente de profs dont certains au bout de même pas 1 ou 2 ans. "Si les policiers méritent une prime parce qu’ils protègent les citoyens, n’en mérite-t-on pas une parce qu’on les forme ?", a de son côté demandé @SosoDany2.
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"Les stylos rouges en colère" se décrit comme "un mouvement citoyen regroupant l’ensemble des personnels éducatifs et notamment des enseignants en colère". Leur mobilisation se déroule en parallèle avec le mouvement des gilets jaunes, lancé le 17 novembre dernier pour réclamer une baisse des taxes sur le carburant et une hausse du pouvoir d’achat.
Je pose ça là, on ne sait jamais si @EducationFrance et @EmmanuelMacron avaient un peu de temps pour penser à ceux qui forment les citoyens de demain. Avant la répression , il y a l'Éducation #stylosrouges @stylos_les pic.twitter.com/m1Mrg7vRf0
— LePetitPrince (@Ptiprince1) 20 décembre 2018