Tricher, c’est voler et c’est un acte passible de sanctions. Avant d’imaginer une reproduction des Sous-doués passent le bac, sachez qu’une action frauduleuse peut avoir des conséquences graves sur votre avenir.
Malgré les nombreuses mises en garde, des candidats se croient toujours malins, mais se font surprendre par le surveillant responsable de la salle. D’autant plus qu’avec l’avènement des nouvelles technologies, les méthodes se font plus nombreuses. Découvrez ce que les fraudeurs au
baccalauréat risquent.
Les types de fraudes
La tricherie au bac peut se présenter sous différentes manières. Le plus fréquent est de communiquer avec les autres candidats. Certains utilisent des documents ou des brouillons non fournis par les examinateurs. Des candidats se servent d’une machine à calculer lors des épreuves qui ne l’autorisent pas. Mais la fraude inclut également la corruption d’un agent pour avoir des sujets d’examens avant l’épreuve. A ces consignes traditionnelles s’ajoutent l’interdiction d’utiliser les smartphones, les oreillettes, les montres connectées et les lunettes d’agent secret.
Du blâme à l’amende
Les sanctions attribuées au candidat tricheur dépendent de la gravité de la fraude. Il peut être blâmé c’est-à-dire qu’il reçoit
un simple avertissement qui lui fera réfléchir à deux fois avant de recommencer.
Un tricheur peut également recevoir la privation de toute mention au baccalauréat. L’interdiction de repasser le bac pendant une période de cinq ans maximum est bien connue des candidats tentés de tricher. Toute sanction prononcée peut d’ailleurs entraîner la nullité de l’épreuve pendant laquelle le candidat a triché.
La commission peut également décider d’annuler tout le groupe d’épreuves, voire votre bac. Un retrait du diplôme peut être appliqué dans le cas où la fraude est révélée après la délivrance du baccalauréat.
Pour les fautes plus graves, le dossier sera traité par la cour pénale. Une personne déclarée coupable d’une fuite de sujets, utilisant une fausse pièce d’identité ou se faisant remplacer par quelqu’un d’autre risque trois ans d’emprisonnement et/ou 9 000 euros d’amende.