Un deuxième homme, un gardien de la paix de la brigade des Stup de Paris, a été placé en garde à vue dans l’affaire du vol des 52 kg de cocaïne. Il apparaitrait sur les relevés bancaires du premier suspect.
Après l’interpellation d’un policier, suspecté d’avoir dérobé les 52 kg de cocaïne au 36, Quai des Orfèvres, un deuxième policier a été placé en garde à vue, lundi 4 août dans la soirée. Ce présumé complice appartient également à la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne, rapporte Europe 1.
Confirmant une information de BFM-TV, une source policière a expliqué à l’AFP : "l’homme apparaît sur les relevés bancaires du brigadier interpellé samedi à Perpignan" dont la garde à vue a été prolongée lundi.
Les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) cherchent en outre à savoir si ce gardien de la paix a pu faciliter l’accès au brigadier jusqu’à la salle des scellés. "Il s’agit de vérifications normales dans le service et cela ne préjuge en rien la suite de l’enquête", a expliqué une source proche du dossier.
Par ailleurs, l’IGPN a également auditionné la femme du policier, lundi après-midi, sous le simple statut de témoin. Elle était notamment interrogée sur la provenance des 20.000 euros et 7.000 euros retrouvés en espèce lors de la perquisition de leur appartement à Perpignan et à Paris. Les enquêteurs l’ont également interrogée sur le train de vie du couple, qui possède notamment sept appartements à Perpignan.
Lors des perquisitions à Paris et à Perpignan, les enquêteurs de la "police des polices" ont également saisi de nombreux téléphones et ordinateurs. Ils pourraient permettre de déterminer avec qui le suspect était en contact depuis son départ de Paris. "A ce stade, l’Inspection générale de la police nationale cherche toujours à déterminer s’il y a eu d’éventuelles complicités internes ou externes", explique une source policière.
Concernant la revente de la drogue, les enquêteurs estiment qu’elle ne se trouve pas sur le marché. Ils sont d’ailleurs sur une piste d’éventuelles complicités notamment "dans le milieu perpignanais".