Jacques Witt/SIPA
La Première ministre, Élisabeth Borne, l’a annoncé lundi 6 mars. La mise en place de ces "pôles spécialisés" au sein des tribunaux vise à "répondre en proximité" aux difficultés des femmes victimes de violences conjugales.
Vingt-sept femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint dans l’Hexagone depuis le début de l’année, rapporte Ouest-France. Malgré la formation des policiers et des gendarmes et la prise en compte des plaintes, la cheffe du gouvernement reconnait qu’il y a "encore des failles dans les dispositifs".
Invitée sur le plateau de France 5, lundi 6 mars, Élisabeth Borne a fait des annonces concernant la lutte contre les violences conjugales et les féminicides. Deux parlementaires ont été nommés pour travailler sur la question des juridictions spécialisées. La Première ministre a retenu deux propositions de leur part.
Mme Borne a annoncé la mise en place de pôles spécialisés dans les parquets afin de mieux lutter contre les violences contre les femmes. D’après Matignon, 200 pôles "spécialisés" seront créés dans 164 tribunaux judiciaires et 36 cours d’appel. Ils traiteront les dossiers de violences intrafamiliales tant sur le plan civil que sur le plan pénal.
Elle a également retenu le raccourcissement des délais d’ordonnance de protection immédiate afin d’éloigner les conjoints violents. Le juge pourra la délivrer "en 24 heures" et "sans contradictoires" si la femme est considérée comme réellement en danger.
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