En cas de dissolution de l’Assemblée nationale et de victoire du Rassemblement national à des élections législatives anticipées, Marine Le Pen insiste qu’elle ne veut pas occuper Matignon.
Dans une interview accordée à Ouest-France, la cheffe de file du RN a assuré qu’elle ne voudrait pas être Première ministre en cas de dissolution de l’Assemblée nationale et de victoire de son parti à des élections législatives anticipées. L’article étant réservé aux abonnés du journal, ses déclarations ont été relayées par d’autres médias comme CNews.
S’il y a dissolution de l’Assemblée, "je pense que nous pouvons envisager une majorité", a estimé Marine Le Pen, et il y aurait ainsi "un Premier ministre Rassemblement national à la tête d’une équipe composée des forces politiques qui souhaiteront participer à un gouvernement d’union nationale". Pour sa part, elle "envisage d’être présidente de la République" en 2027.
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Si Marine Le Pen accède à l’Élysée, la triple candidate malheureuse à la présidentielle assure qu’elle va revenir sur la réforme d’Emmanuel Macron et le report à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite. En 2022, lors de sa campagne présidentielle, Madame Le Pen avait d’ailleurs défendu le maintien de la retraite à 62 ans. Et elle souhaitait permettre aux Français rentrés avant 20 ans sur le marché du travail de partir à 60 ans si les concernés ont cotisé au moins 40 annuités.
"Je proposerais à la représentation nationale, ou par référendum, d’adopter (cette) réforme", dit la députée dans Ouest-France. Elle a aussi pointé du doigt "la relation toxique" entre Emmanuel Macron et les Français.
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