FRANCOIS GREUEZ/SIPA
Depuis la nouvelle crise au Proche-Orient, la position de LFI vis-à-vis du Hamas suscite l’ire de la classe politique et même au-delà. Il faut dire que les Insoumis sont actuellement attaqués de toute part.
Concernant la position de LFI vis-à-vis du Hamas, Enrico Macias figure parmi les premiers indignés. Le soir du mardi 10 octobre, sur le plateau de CNews, le chanteur octogénaire n’a nullement mâché ses mots, en exhortant le plus grand nombre à « dégommer politiquement et physiquement les gens d’extrême gauche ». Il en est venu jusqu’à qualifier le parti de Jean-Luc Melenchon de « complice » des actes perpétrés par le Hamas.
Malgré la controverse suscitée par la position de LFI vis-à-vis du Hamas, le parti contre-attaque en saisissant la justice. Mathilde Panot, sa cheffe de file a effectivement adressé une lettre à la procureure de Paris. Elle fait notamment référence à l’article 40 du Code de procédure pénale, pour qualifier le coming out d’Enrico Macias de « délit de provocation non suivie d’effet ». Concernant le terme « complice », la parlementaire parle de « diffamation publique ».
Dans une de ses dernières publications, Le Figaro cite d’autres propos ayant attiré la foudre de LFI. Parmi ceux-ci figurent ceux postés par Julien Bahlou, sur le réseau social X. Le journaliste franco-israélien souhaite alors que Mathilde Panot « se retrouve 24 heures entre les mains du Hamas ».