Invitée dans "Matins présidentiels" sur Franceinfo, la maire de Paris Anne Hidalgo a fait le point sur plusieurs thèmes de sa campagne présidentielle.
De l’énergie, aux salaires, en passant par la parité, Anne Hidalgo a martelé ses propositions dans "Matins présidentiels" sur Franceinfo. La maire de Paris, candidate à l’élection présidentielle de 2022, veut établir un salaire de départ à 2 300 euros pour atteindre 4 000 euros en fin de carrière pour les enseignants, et ce, malgré les critiques. Sur le travail et les salaires en général, elle veut "une revalorisation massive, au moins entre 10 % et 15 %, de l’ordre de 150 euros". En ce qui concerne le prix des énergies, l’édile est favorable au passage de la TVA à 5,5 %, au lieu de 20, sur l’essence. "À situation exceptionnelle, il faut des solutions exceptionnelles", a-t-elle martelé.
Interrogée sur son Premier ministre, Anne Hidalgo a déclaré que son futur chef du gouvernement ne sera pas forcément un homme. "Il est vraiment temps pour notre pays d’être cette grande Nation moderne qui reconnaît les femmes à égalité. Quand même !", a-t-elle lâché en soulignant que la France n’a pas eu de femme Première ministre depuis plus de trente ans. Par ailleurs, elle envisage de gouverner avec "des progressistes et des écologistes » et tous ceux qui « veulent une France rassemblée". La maire de Paris a évoqué la possibilité de collaborer avec Sandrine Rousseau qu’elle aime beaucoup.
Mariée à Jean-Marc Germain, ancien député socialiste devenu conseiller régional d’Île-de-France, Anne Hidalgo n’a pas l’intention d’imposer une responsabilité à son mari. "Si je suis élue, je serai présidente de la République et mon mari sera mon mari", "il fera ce qu’il souhaite", a-t-elle confié.
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