Un article du Canard enchaîné a révélé que l’ex-épouse d’Eric Ciotti aurait cumulé de nombreux emplois. Une enquête a été ouverte pour détournement de fonds publics.
Le Parquet national financier (PNF) a annoncé mardi 22 novembre l’ouverture d’une enquête, notamment pour détournement de fonds publics. Cette décision a été prise après la publication d’un article du Canard enchaîné concernant un soupçon de cumul d’emplois par Caroline Magne, l’ex-femme d’Eric Ciotti, rapporte Le Figaro.
Selon cette même source, cette enquête est également ouverte pour abus de confiance et recel de ces infractions et elle a pour objectif de vérifier le bien-fondé des éléments cités dans la presse.
Dans son article du mercredi 16 novembre, Le Canard enchaîné a affirmé que Caroline Magne a occupé plusieurs postes auprès du député ou d’alliés politiques. "Eric Ciotti a fait travailler la mère de ses enfants dans des conditions penelopesques : elle a occupé jusqu’à trois emplois en même temps", a écrit l’hebdomadaire satirique en référence à Pénélope Fillon.
A noter que cette dernière est également suspectée d’emploi fictif. L’ex-femme du candidat à la présidence des Républicains aurait travaillé en tant qu’attachée de presse de Christian Estrosi.
Quand Eric Ciotti a été élu à l’Assemblée, elle est devenue attachée parlementaire en 2007 alors qu’elle a déjà eu n emploi au Conseil départemental des Alpes-Maritimes. Un an après, elle "a étendu ses compétences" au moment où son époux en prend la présidence en 2008.
Outre ces emplois, la concernée est aussi devenue directrice adjointe du maire de Nice avant d’intégrer l’équipe de pilotage de la communauté urbaine. Elle a, par ailleurs, exercé ces responsabilités jusqu’en 2011. Entre 2012 et 2014, elle a également travaillé au diocèse de Nice et aussi dans la commune de La Colle-sur-Loup entre 2014 et 2016. A noter que son contrat a pris fin à l’Assemblée en 2016. Eric Ciotti a réagi après la publication de cet article. Il s’est dit "bassement attaqué" avant d’expliquer avoir employé son ex-femme comme collaboratrice parlementaire "à temps très partiel et dans le strict respect des lois et règlements".
> Lire d’autres actualités politiques en France