Alors que de nombreuses personnalités politiques ont participé à la marche pour manifester contre les violences sexuelles et sexistes à Paris, samedi 23 novembre, la présidente du Rassemblement nationale n’était pas présente.
Chaque année, environ 213 000 femmes majeures seraient victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. D’après les chiffres dévoilés par l’agence de presse française AFP, depuis début 2019, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
A l’appel du collectif féministe #NousToutes, des milliers de femmes étaient réunies à Paris le 23 novembre pour manifester contre les violences sexuelles et sexistes. Marine Le Pen n’était pas au rendez-vous pour cette marche, alors que tous les partis politiques y ont participé. Interrogée sur le plateau de LCI, dimanche 24 novembre, elle a évoqué la marche contre l’islamophobie.
La patronne du RN juge en effet que les revendications de cette manifestation "n’ont pas grand-chose à voir avec les violences conjugales". Marine Le Pen a indiqué qu’elle ne pouvait pas s’associer à certaines manifestantes qui auraient, selon ses dires, défilé avec des islamistes "qui portent de la femme une vision de soumission" le 10 novembre dernier.
Marine Le Pen dénonce "une ambiguïté" qui lui paraît "incompréhensible". Elle fait notamment référence à Caroline de Haas, la militante féministe membre du collectif #NousToutes, qui avait appelé à marcher contre l’islamophobie début novembre. Caroline de Haas faisait valoir que "chaque femme a le droit fondamental de vivre en sécurité, quelle que soit sa religion, son âge, son orientation sexuelle ou son apparence physique".
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