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Tandis que la majorité exprime son approbation quant à la reconduction prévue d’Élisabeth Borne à Matignon, les partis d’opposition regrettent la continuité de la stratégie mise en œuvre par Emmanuel Macron jusqu’à présent.
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Sur France Info, l’Insoumis Alexis Corbière mise sur l’ironie : "ce maintien est logique, Emmanuel Macron maintient Emmanuel Macron". Selon le député, la cinquième République octroie au président un pouvoir considérable, ainsi qu’une faculté de critique permettant d’exprimer des avis négatifs sur l’efficacité ou la qualité de la méthode employée. "C’est sûr que ça ne se bousculait pas au portillon pour monter dans un bateau qui était en train de couler", appuie de son côté l’eurodéputée Manon Aubry.
"Ce n’est pas Élisabeth Borne, seule, qui détient toutes les clés de la politique de l’exécutif. Si elle a été choisie par Emmanuel Macron, c’est parce qu’elle avait un potentiel de simple exécutante relativement affirmé", estime de Fabien Di Filippo, député LR de Moselle, toujours sur France Info. L’élu déplore le fait qu’en considérant tout ce qui s’est déroulé au cours de l’année écoulée, il constate l’absence de progrès sur des questions fondamentales telles que l’immigration, l’emploi et l’endettement de la France. Selon lui, tous ces sujets sont négligés avec l’actuelle locatrice de Matignon.
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"Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur des enjeux. C’est une prime à l’échec", a dénoncé pour sa part Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle. Il rappelle que dans le cadre de l’objectif d’instaurer un climat de calme en France, le président avait accordé un délai de 100 jours à sa Première ministre. Cependant, les émeutes témoignent du contraire.
Selon Laurent Jacobelli, Élisabeth Borne essuie un échec complet dans tous les domaines, représentant un signal d’arrêt à tous les niveaux. Pourtant, Emmanuel Macron décide de la maintenir à son poste. Cela témoigne, d’après lui, d’une déconnexion préoccupante vis-à-vis de la vie quotidienne des Français.
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