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Les médias libanais accusent la France de soutenir la candidature de l’ancien ministre Sleiman Frangié au poste de président.
Michel Aoun a quitté la présidence du Liban au terme de son mandat, le 31 octobre dernier. Et depuis, le poste reste vacant, les partis politiques ayant du mal à trouver un consensus. Le pays connait une crise économique, aggravée par ce grand vide politique.
La communauté internationale, les USA, la banque mondiale s’interessent à l’élection présidentielle pour la stabilité et l’économie. La France quant à elle est même accusée de soutenir l’ancien ministre Sleiman Frangié.
La France a démenti cette information ce jeudi. Au cours d’un point de presse, Anne-Claire Legendre a martelé que "La France n’a pas de candidat au Liban". La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé qu’"Il convient aux Libanais d’élire leurs dirigeants".
Avec la situation qui prévaut au Liban, le Quai d’Orsay regrette la vacance du poste de président qui "pèse sur le peuple libanais au premier chef". Pour faire face à la grave crise qu’ils traversent actuellement, le Liban et son peuple, ont besoin d’élire le président et de former son gouvernement. Ils pourront mener "les réformes nécessaires" en urgence, rapporte Le Figaro.