L’investiture de François Hollande a débuté à midi pile (heure de la Réunion), comme prévu. Elu le 6 mai, le nouveau président de la République prend ses fonctions aujourd’hui. C’est l’effervescence à l’Elysée.
François Hollande devient officiellement le 7e président de la Ve République ce mardi 15 mai lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec le président sortant, Nicolas Sarkozy.
François Hollande va donc sceller le retour de la gauche au sommet de l’Etat après 17 ans d’absence.
Devant le Palais de l’Elysée, quelques 300 militants UMP sont massés en ce jour de passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, brandissant des drapeaux tricolores et criant "Nicolas merci".
Valérie Trierweiler est entrée au Palais de l’Elysée quelques minutes avant midi (heure de la Réunion). Elle a été accueillie sur le perron par Carla Bruni-Sarkozy. François Hollande, lui, est arrivé seul.
Les journalistes sont aussi très nombreux, plusieurs centaines de personnes sont accréditées. Le toit du mur d’enceinte de la cour est occupé par les caméras de télévision et les photographes.
Beaucoup d’« éléphants » du PS sont également présents dans la salle des fêtes de l’Elysée : Lionel Jospin, Martine Aubry, Pierre Mauroy, Jean-Marc Ayrault, Bertrand Delanoë, Laurent Fabius...
Les premières réactions à l’investiture officielle
Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur RTL, a déclaré à propos de Hollande : « Ce qui m’a le plus surpris, c’est son jugement sur les hommes et les femmes, qui est en général au laser et deuxièmement, sa capacité de décision. Je dis tout de suite très gentiment à tout le monde que tous ceux qui ont considéré que François Hollande n’avait pas de capacité de décision vont l’apprendre à leurs dépens dans les 48 heures à venir ».
Henri Guaino, conseiller sortant de Nicolas Sarkozy a déclaré sur I-télé : « J’observe que François Hollande va devoir continuer à faire ce que nous avons essayé de faire, convaincre Mme Merkel, réduire les déficits. Toutes ses promesses ne seront sans doute pas tenues. […] On va revenir aux réalités, on va peut-être se rendre compte de la distance qu’il peut y avoir entre ses discours de campagne et la réalité, mais encore une fois, je lui souhaite bonne chance dans l’intérêt de la France ».