Michel Spingler/AP/SIPA
A l’issue du Conseil des ministres, lundi 4 juillet, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé qu’il n’y aura pas de vote de confiance à l’Assemblée nationale mercredi, car Elisabeth Borne n’a pas envoyé de "sollicitation".
Il est prévu que la cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne, prononcera mercredi 6 juillet prochain devant les parlementaires à l’Assemblée nationale son discours de politique générale.
Mais après son discours, la Première ministre ne sollicitera pas un vote de confiance, a révélé Olivier Véran lundi 4 juillet dernier. Le nouveau porte-parole du gouvernement a expliqué que cette décision a été prise lors du Conseil des ministres tout en indiquant : "Nous ne sommes pas certains que les conditions de cette confiance auraient été réunies", rapporte Bfmtv.com.
Pour rappel, le Journal officiel a déjà mentionné qu’Elisabeth Borne prononcera son discours de politique générale à l’Assemblée nationale le 5 juillet. Toutefois, aucune mention sur l’organisation d’un vote de confiance n’a été indiquée dans le texte. Un fait qui n’a pas échappé à l’opposition qui s’est mise à critiquer cette décision.
La députée LFI Clémentine Autain a fait allusion à une "rupture avec la tradition républicaine doublée d’un déni de démocratie". De son côté, le communiste Fabien Roussel a commenté cette démarche en disant que : "Ce n’est pas un geste démocratique qui cherche à réunir une majorité ou en tout cas de construire des majorités de projets. (...) Ce n’est pas forcément un bon signe".
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