Damien Abad accusé de tentative de viol : le ministre ne connaît pas la plaignante, selon son avocat

LINFO.RE – créé le 28.06.2022 à 20h49 – La rédaction

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Me Benoît Chabert, l’avocat de Damien Abad, s’est exprimé après une nouvelle plainte déposée contre son client. Selon lui, le ministre des Solidarités ne connaît pas la femme plaignante.

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"Il ne voit pas de qui il s’agit"

Une élue centriste a déposé une plainte contre le ministre des Solidarités Damien Abad. Elle accuse ce dernier d’avoir tenté de la violer en 2010, rapporte Le Parisien. Me Benoît Chabert, l’avocat du ministre a réagi au micro de BFMTV et a pris sa défense.
Au lendemain du dépôt de plainte, il a affirmé que son client ne connaît "absolument pas" la plaignante. "Il ne voit pas de qui il s’agit", a-t-il déclaré. Selon lui, les faits évoqués dans un article de presse sont faux et le ministre les conteste de manière ferme. Il a précisé par ailleurs, que son client est "totalement innocent".

**Cette plainte intervient "douze ans" après les faits dénoncés**

Lundi 27 juin, la femme a déposé une plainte au parquet de Paris. Elle accuse le ministre d’avoir tenté de la violer durant une fête organisée chez lui à Paris au premier semestre 2010.
Me Benoît Chabert a jugé "troublant" que cette plainte intervienne "douze ans" après les faits dénoncés, et dans les jours qui précèdent le renouvellement du gouvernement.

Les faits racontés par Mediapart

Le témoignage de cette femme a été publié par Mediapart mi-juin. Au moment des faits, elle était présidente d’une fédération du mouvement de jeunesse du Nouveau centre, dont Damien Abad, alors député européen, était le président national, selon le site.
Elle a raconté qu’il lui a "offert un verre" au fond duquel elle a vu "quelque chose". Méfiante, elle est allée recracher sa gorgée aux toilettes.
Mais le concerné l’attendait derrière la porte et l’aurait poussée dans une pièce en face. Damien Abad aurait tenté de la contraindre à une fellation. "J’avais peur, j’étais sidérée. Je me suis débattue, je l’ai frappé dans le ventre", a-t-elle narré.
L’élue centriste a dit avoir finalement pu "se défaire" de son agresseur présumé et sortir de la pièce grâce à l’irruption d’un convive.
Les faits rapportés par cette femme sont "étayés par les témoignages de huit personnes, à qui elle s’est confiée ou qui ont pu être témoins de certains éléments de son récit", d’après Mediapart.