Le trésorier du Rassemblement national (ex FN), Wallerand de Saint-Just a dénoncé la décision appliquée à son parti, dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, après le retrait des 2 millions d’euros de subvention publique.
Le RN devait recevoir lundi, ses 2 millions de subventions publiques. Mais, selon sa présidente : "En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort à titre conservatoiré". Le parti ne sera donc plus en mesure de "mettre en œuvre aucune activité politique". Selon son trésorier, cette décision met le parti de Marine le Pen "en très très grand péril". C’est "un scandale absolument insupportable", dénonce-t-il.
Pour le parti d’extrême droite, selon un communiqué, c’est "un coup de force sans aucune base légale qui fait encourir au RN la cessation de paiement", en rappelant que le RN ne parvient pas obtenir de prêts auprès des banques. Afin de se financer, Jordan Bardella, porte-parole du parti a indiqué qu’ils ont mis en place un site dédié à l’appel aux dons. Wallerand de Saint-Just a expliqué : "Nous allons essayer de cette façon-là, en réalité en faisant appel au peuple français, de palier à cette décision dictatoriale d’un gouvernement de juges".