L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Michel Mercier, a renoncé à entrer au Conseil constitutionnel après des soupçons d’emplois d’assistantes au Sénat concernant ses propres filles. Selon le Premier ministre Edouard Philippe, des pratiques auparavant "tolérées" ne le sont plus désormais.
Michel Mercier, l’ancien ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire (2009 à 2010) et ministre de la Justice et des Libertés (2010 à 2012) a renoncé à intégrer le Conseil constitutionnel. Une démission qui survient peu de temps après sa nomination. Sa renonciation est en lien avec l’ouverture d’une enquête sur l’emploi de ses filles comme assistantes parlementaires au Sénat. Pour rappel, la révélation des informations sur l’emploi des filles de l’ex-ministre a été faite par Le Canard Enchainé. S’ensuivait par la suite, le 2 août dernier, l’ouverture d’une enquête préliminaire par le Parquet national financier (PNF).
Le Premier ministre, Edouard Philippe a réagi sur cette affaire en déclarant : "Une fois de plus, on voit combien des pratiques qui étaient probablement tolérées, peut-être acceptées pendant un temps, ne le sont plus aujourd’hui". Interrogé sur RTL, le Premier ministre a tenu à préciser qu’aucune pression de la part ni du président ni de lui-même n’a eu lieu. Edouard Philippe a tenu à souligner que : "Pas du tout. Il ne nous appartient pas et il ne m’appartient certainement pas de formuler une quelconque position dans cette affaire".
A titre de rappel, l’Assemblée nationale vient d’aodpter la loi sur le rétablissement de la confiance dans la vie politique. Le texte sur la moralisation de la vie publique consiste à interdire aux ministres et parlementaires de prendre des collaborateurs familiaux comme employés. A ce sujet, le chef de gouvernement a indiqué que "c’est justement pour qu’il n’y ait plus ces zones complexes, longtemps tolérées mais aujourd’hui plus acceptées, et qu’on puisse repartir sur des bases saines".
(Source : europe1.fr)
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