Invité sur le plateau de LCI, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1 et co-animateur du débat Macron-Le Pen a confié que les deux candidats agissaient comme deux fauves prêts à bondir l’un sur l’autre.
Mercredi soir sur TF1, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés pour le débat ultime avant le second tour de l’élection présidentielle. La rencontre tumultueuse entre les deux candidats était animée par Christophe Jakubyszyn et sa consœur de France 2 Nathalie Saint-Cricq. Dans une ambiance plus détendue, le chef du service politique de TF1 a raconté sur LCI comment il a vécu ce face-à-face. Alors que de nombreux internautes ont dénoncé la distance des journalistes, il a assuré ne pas avoir eu de frustration particulière sur la tenue du débat.
Sur le plateau de Marie-Aline Méliyi dans LCI Midi, Christophe Jakubyszyn est revenu sur ce débat qui a duré plus de deux heures. Si 25 à 30 questions étaient au programme, ils ont réussi à en poser 20. Le chef du service politique de TF1 a précisé que leur rôle n’était pas d’intervenir dans le débat. Ils ont surtout retenu les joutes verbales, les échanges entre les deux candidats. "J’avais dit à Nathalie Saint-Cricq : ’on va rentrer dans la cage aux lions’. (Sur le plateau) on sentait deux fauves prêts à bondir l’un sur l’autre", a-t-il confié. Sur le ton de l’ironie, il est resté sur ce dessin en déclarant qu’ils étaient des dompteurs qui utilisaient du fouet. "Mais parfois les fauves sont indifférents au claquement du fouet", a-t-il plaisanté.
Christophe Jakubyszyn a surtout senti une violence à propos du regard de Marine Le Pen sur Emmanuel Macron. "Avant le débat, c’était effrayant, on entendait les mouches voler. A la fin, ils se sont à peine salués", a-t-il indiqué. Cependant, les deux candidats s’étaient tout de même serré la main avant de quitter les lieux.
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