Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle de 2017 tenait son premier grand meeting à Paris. Une première démonstration de force devant quelque "15 000 personnes". Il s’est autoproclamé "candidat du travail".
Cinq mois après son meeting à la Mutualité, Emmanuel Macron a prononcé son premier discours à Paris (porte de Versailles) samedi 10 décembre, cette fois en qualité de candidat à la présidentielle. Le fondateur du mouvement En marche a réussi le pari de la mobilisation : 15 000 personnes auraient assisté au meeting de celui qui se pose en "candidat du travail". C’est sous cet angle que l’ancien ministre de l’Économie a entamé sa campagne en vue de l’élection présidentielle de 2017.
Emmanuel Macron a pris un "engagement clair, l’engagement qu’il n’y aura pas de laissés-pour-compte". Un discours énergique, appuyé par des gestes amples et fermes. "Notre projet, c’est de faire entrer la France dans le 21e siècle, de faire gagner notre pays, de le faire réussir dans un monde qui se transforme", a lancé Emmanuel Macron. "Parce que je veux être le candidat de la justice, je suis le candidat du travail", a fait valoir l’ancien ministre. "Je maintiendrai les allègements de cotisation déjà décidés ces dernières années mais je transformerai le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de charges pérennes", a promis Emmanuel Macron, avant de réitérer sa proposition de supprimer les cotisations maladie et chômage payés par les salariés, transférées sur une hausse de la CSG.
Mais ce n’est pas tout. L’ancien locataire de Bercy a appelé à une simplification de la loi et encourager au dialogue social. "La loi doit fixer le salaire minimum et les principes fondamentaux et en premier chef l’égalité entre les femmes et les hommes". Si leur remise en cause est souvent évoquée à droite, Emmanuel Macron, qui l’avait qualifiée "d’idée du passé" au gouvernement, n’a finalement pas l’intention de mettre un terme aux 35 heures de Martine Aubry. "La durée légale du temps de travail doit rester à 35 heures", juge le candidat, pour qui les 39 heures ne "sont pas la bonne réponse".
En attendant #Macron. Le public est déjà chaud au pavillon de la Porte de Versailles. #RevolutionEnMarche pic.twitter.com/uJy8r8veTd
— Thibaut Le Gal (@LGThibaut) 10 décembre 2016
— Malaise TV (@malaisetele) 10 décembre 2016
Nous sommes 15 000 réunis ce soir pour #RévolutionEnMarche ! Regardez le direct : https://t.co/IHbGiDr6ZT pic.twitter.com/2dTJbVQy9g
— En Marche (@enmarchefr) 10 décembre 2016
Dans les semaines à venir et jusqu’à fin janvier, Emmanuel Macron doit poursuivre le "déploiement de son programme", selon son entourage, avec des annonces davantage axées sur le "régalien" (justice, défense...) puis le "sociétal", et un "meeting important mi-janvier en province".