Ce lundi, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll réunira dans un amphithéâtre de la faculté de médecine de Paris les socialistes autour d’un meeting : "Hé oh ! Hé oh ! On se met au boulot". Objectif : rassembler la gauche et défendre le bilan de François, à un an de l’élection présidentielle de 2017.
Lundi 25 avril se tient en fin d’après-midi à l’université Paris-Descartes un grand meeting de soutien à François Hollande, organisé par l’un de ses plus fidèles alliés Stéphane Le Foll. Pour marquer le coup, le ministre de l’Agriculture a trouvé un slogan en forme d’interpellation : "Hé oh la gauche !". Une accroche qui a très vite soulevé les railleries des internautes, voire de journalistes qui ont parsemé leurs articles sur le mode "Hé oh, il reste du boulot !".
Pour autant, Stéphane Le Foll compte bien mobiliser l’électorat de gauche en vue de l’élection présidentielle de 2017 et entend "interpeller" les électeurs déçus de François Hollande de 2012 en défendant le bilan du président de la République. Stéphane Le Foll veut aussi faire passer le message qu’une autre gauche de gouvernement n’existe pas. "Il est temps qu’on se réveille pour dire à la gauche : N’oublie pas que si tu critiques, on a fait des choses, et en particulier dans les questions de l’éducation, de la santé, du modèle social (...) Ce qui m’a peiné depuis beaucoup de temps, c’est qu’on est dans l’incapacité de défendre ce qu’on a fait", a déclaré Stéphane Le Foll dimanche au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
Quelque 350 personnes sont attendues. Parmi les présents à ce meeting, les grandes figues du gouvernement : Marisol Touraine, Michel Sapin, Patrick Kanner ou encore Laurence Rossignol. Mais l’unité semble déjà difficile à trouver au sein même de la famille socialiste. En effet, Emmanuel Macron le ministre de l’Economie n’a pas été convié à la réunion publique.
L’opération reconquête a bel et bien débuté, à l’image de Jean-Christophe Cambadélis qui a également appeler à la "contre-offensive face au Hollande bashing". Mais elle sera longue et difficile compte tenu de l’impopularité du gouvernement. Au vu des sondages, son échec est plus probable que son succès. En début de semaine dernière, les sondages donnent François Hollande éliminé dès le premier tour.
Voir Plus d’actualités sur François Hollande et Stéphane Le Foll
Voir notre dossier Parti socialiste