Jean-François Copé a fait son retour politique hier soir dans l’émission Le Divan de Marc-Olivier Fogiel. Il a rappelé qu’il était innocent dans l’affaire Bygmalion.
Après dix-huit mois passés loin des médias, Jean-François Copé a fait son grand retour dans l’émission Le Divan de Marc-Olivier Fogiel sur France 3. Le député-maire de Maux s’est dit apaisé, et a profité de l’émission pour revenir sur son éviction de la direction de l’UMP en 2014. Le parti, qui avait entre-temps été baptisé Les Républicains, était alors en pleine tourmente de l’affaire Bygmalion.
Jean-François Copé, qui détaille son projet politique dans "Le sursaut français", son livre paru en librairie aujourd’hui, affirme avoir fait des rencontres très importantes et ne plus voir les gens et le monde de la même manière. Il est d’ailleurs apparu très calme et très posé dans le fameux divan rouge de Marc-Olivier Fogiel.
Son retrait de la scène médiatique était un mal nécessaire, selon Jean-François Copé. Il s’est rappelé de son addiction aux médias : "la plupart du temps, les médias sont dans l’hyperactivité et j’aimais ça d’ailleurs. Il fallait avoir un avis sur tout, être de tous les combats. Surtout dans le rôle de chef de l’opposition", s’est-il souvenu.
Sa surmédiatisation expliquerait sa forte impopularité, d’après l’analyse de Jean-François Copé. A la remarque de Marc-Olivier Fogiel : "Vous étiez un peu la caricature de tout ce que l’on n’aime pas en politique", il répond : "Mais bien sûr, complètement. Mais depuis, je me suis bien calmé de tout ça".
À propos de l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé se défend de toute implication. Il rappelle qu’il ne fait l’objet d’aucune poursuite et n’est pas mis en examen. "La justice travaille, elle sortira la vérité", pronostique-t-il en ajoutant : "ce qui m’a aidé à tenir, c’est mon innocence".