A l’issue du premier Conseil des ministres de l’année, Stéphane Le foll, porte-parole du gouvernement a déclaré que le gouvernement va "regarder les propositions" de modification du projet de réforme de la déchéance de nationalité.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a indiqué ce lundi à l’Elysée que le gouvernement se penche sérieusement sur le sujet épineux du projet de réforme de la déchéance de nationalité. "Le président de la République a rappelé la position qui était la sienne (...) S’engage un débat dans lequel on va regarder les propositions et ce qui peut être mis sur la table. Le souci du président de la République et du gouvernement, c’est de rassembler une majorité large sur un enjeu qui est d’abord celui de la protection des Français et qui doit donc dépasser les clivages habituels", a-t-il déclaré. Pour être adopté, le projet de révision constitutionnelle doit être adopté par les trois cinquièmes du Parlement.
Stéphane Le Foll a également les "trois grandes priorités" du gouvernement pour 2016 : la lutte contre le terrorisme, la bataille contre le chômage et la préparation de l’avenir avec l’investissement. Cette année "sera une année de travail au service" de ces "trois grandes priorités", a-t-il souligné.
Déchéance de nationalité : ce que pense Bruno Le roux
Ce lundi, le chef de file des députés socialistes à l’Assemblée national, Bruno Le Roux, s’est dit pour "une solution qui permette pour tous ceux qui tournent leurs armes contre l’Etat et contre ceux qui vivent dans notre pays de leur enlever la nationalité française, qu’ils soient binationaux ou pas". Il a souligné "soutenir la position du président de la République" mais a souhaité "bien entendu regarder s’il est possible de trouver un certain nombre d’amendements à y apporter pour réunir une très large majorité".