Bien que le résultat du premier n’a réjoui aucunement Les Républicains, en particulier son président, Nicolas Sarkozy, il estime que son parti est la "seule alternance crédible" face à un Parti socialiste qui manque de "stratégie claire".
Dans un entretien exclusif dans Le Figaro, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy s’est penché sur les élections régionales. Il est notamment revenu sur l’appel du Parti socialiste à s’unir pour faire barrage au Front national.
"Le vrai rempart au FN, ce sont les Républicains", lance l’ancien chef d’Etat français. Il a d’ailleurs refusé à maintes reprises toute alliance car il estime que le PS est "incapable de définir une stratégie claire", au lendemain du premier tour des élections régionales. "Il (ndlr le PS) ordonne le retrait dans deux de ces régions, le maintien dans quatre autres et est désavoué en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, où son candidat Jean-Pierre Masseret se maintient contre la directive de Paris", dénonce Nicolas Sarkozy.
"C’est une chose de dire que nous n’avons pas tout réussi, mais c’en est une autre de prétendre que cela nous met à égalité de responsabilité avec la gauche", affirme Nicolas Sarkozy pour expliquer que la montée du Front national est une responsabilité collective, que "la droite, elle aussi avait failli". "Après bientôt quatre ans de pouvoir socialiste, jamais la France n’a été aussi divisée", martèle-t-il pour montrer combien le parti dont est issu François Hollande n’a pas réussi ses plans. "Notre message, c’est le rassemblement de toutes les forces qui ne veulent plus que la République recule. Et pour être crédibles et rassembler tous les Français, il faut d’abord rassembler les siens : c’est pour cette raison que, depuis le début de cette campagne, nous avons fait le choix de l’union de la droite et du centre dans les dix-sept régions de France et d’outre-mer", explique-t-il.
Pour Nicolas Sarkozy "Les Républicains et le centre sont les seuls à pouvoir incarner la véritable alternance dans les régions. À pouvoir remettre la France dans une direction sûre, à représenter une alternance crédible, pas l’alternance sans issue du Front national". Au final, il tient à prévenir les électeurs des "risques que le Front national fait courir à leur région". Pour le second tour des élections régionales, voter pour les Républicains permettra ainsi de "sanctionner le pouvoir en place, sans engager dans la voir sans issue du Front national", renchérit-il afin d’inviter les électeurs à faire le bon choix.