Touché par une cyberattaque, l’hôpital de Corbeil-Essonnes ne paiera pas la rançon

"Ils ont d’abord pensé à une panne avant de recevoir une demande de rançon"

Depuis dimanche, le fonctionnement du centre hospitalier de Corbeil-Essonnes (Essonne) est perturbé à cause d’une cyberattaque. "Nos informaticiens ont repéré un dysfonctionnement sur notre réseau... Ils ont d’abord pensé à une panne avant de recevoir une demande de rançon", a affirmé le directeur général de l’établissement, Gilles Calmes, cité par le journal Le Parisien.

Ils exigent 10 millions de dollars pour remettre le système dans l’ordre

L’hôpital fonctionne au ralenti. D’après un patient, soigné pour un cancer, "habituellement, ça va très vite, parce que c’est informatisé… Alors que là, ils sont obligés de travailler à la main". En effet, le personnel ne peut travailler qu’avec les moyens du bord. Pour débloquer le système informatique du CHSF, les maîtres chanteurs auraient demandé une rançon de 10 millions de dollars via un courrier écrit en anglais.

"Aucun établissement hospitalier n’a payé, et ne paiera ce genre de rançon"

Gilles Calmes a cependant affirmé que l’hôpital ne cèderait pas au chantage des hackers. "Aucun établissement hospitalier n’a payé, et ne paiera ce genre de rançon", a-t-il déclaré. Une enquête a été ouverte et confiée aux gendarmes spécialisés dans la lutte contre les criminalités numériques. Depuis le 22 août, les urgences non vitales ont été dirigées vers d’autres hôpitaux.

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