Paris : une jeune femme morte d’une overdose d’héroïne

Un communiqué de l’association 93 Anti-Crack

Une jeune femme d’une vingtaine d’années meurt d’une overdose d’héroïne jeudi dernier au square de la porte de la Villette à Paris, rapporte le journal Le Figaro. L’association 93 Anti-Crack, qui distribue des boissons chaudes à cet endroit, a diffusé cette information qui a été confirmée auprès de la presse française par la mairie de Paris. 
Dans un communiqué, cette association a dénoncé le regroupement de toxicomanes au square par les autorités. "L’inaction et le mutisme de l’Etat ne doivent plus perdurer et nous exigeons une mise à l’abri immédiate et des actions de prise en charge sanitaire et sociale sans délai", a-t-elle précisé.

Elle aurait été déposée sur place

Certains consommateurs au square ont indiqué aux médias que la jeune femme n’habitait pas sur place, mais elle s’y rendait tous les jours avec son chien. D’après l’individu qui dit avoir retrouvé son corps, elle a été déposée à cet endroit, inconsciente, par ceux qui lui ont fourni sa drogue, achetée à l’extérieur. Le déplacement d’une cinquantaine de toxicomanes jusqu’au square fin septembre inquiète les riverains concernant l’apparition d’un nouveau haut lieu de consommation à la limite de la Seine-Saint-Denis.

"Le mur de la honte"

Les autorités ont par ailleurs, érigé un mur séparant la commune voisine d’Aubervilliers et le square.
Il est censé éviter le passage des consommateurs vers la banlieue. Cette construction, qualifiée parfois de "mur de la honte" par ses détracteurs, est devenue le symbole de l’impuissance de l’Etat face au fléau du trafic et de la consommation de drogues.

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