Dans la matinée de ce vendredi 24 septembre, les toxicomanes aux alentours des Jardins d’Eole à Paris, point de fixation des usagers du crack du nord-est de la capitale, ont été évacués par la police.
Ce vendredi matin, selon les médias français comme L’Express, plusieurs cars ont été mobilisés pour emmener la cinquantaine de toxicomanes présents en bordure nord des Jardins d’Eole. C’est dans le calme que l’évacuation a été réalisée, pour se terminer vers 11h30 (heure française). "Une opération a lieu, visant à regrouper ces personnes aux abords de la place Auguste Baron, porte de la Villette, dans un secteur sans riverains aux abords immédiats", a écrit la préfecture de police dans un communiqué.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a commenté de son côté sur Twitter que sur son instruction, la préfecture de police évacue ce matin les toxicomanes des secteurs des Jardins d’Eole et de Stalingrad. "Le combat contre la drogue est un combat quotidien et j’ai entendu la colère des riverains", a-t-il commenté.
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La préfecture de police a argumenté que la fermeture des Jardins d’Eole aux usagers de crack décidée par la mairie de Paris entraîne depuis début juillet des nuisances particulièrement élevées pour les riverains des rues Riquet et d’Aubervilliers… "dans une configuration urbaine particulièrement inadaptée : rue étroite et passante, proximité immédiate d’habitations et d’écoles".
Au mois de mai dernier, la préfecture et la mairie s’étaient mises d’accord pour regrouper les toxicomanes dans le nord des Jardins d’Eole. Fin juin, Anne Hidalgo avait décidé de mettre fin à cette situation en leur interdisant tout simplement l’accès au parc.
La mairie avait promis la mise sur les rails d’un lieu de prise en charge spécialisé dans le crack, s’opposant à la solution temporaire, proposée par la préfecture de police (PP), qu’est de déplacer les drogués vers la place Auguste-Baron.
Aussi, la maire de Paris assure n’avoir pas été prévenue de l’opération d’évacuation de ce vendredi.
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