Marina Ovsiannikova, célèbre pour avoir tenu une pancarte à la télévision d’État russe pour protester contre l’invasion de l’Ukraine, est actuellement installée en tant que réfugiée à Paris.
Jeudi 12 octobre, le parquet de Paris a déclaré qu’il a lancé une enquête sur des soupçons d’empoisonnement visant la journaliste russe Marina Ovsiannikova, qui a trouvé refuge dans la capitale française. La présentatrice de télévision a rapporté avoir ressenti un malaise en ouvrant la porte de son appartement en après-midi, et avoir découvert de la poudre. Les enquêteurs ont fait des prélèvements chez elle, rapportent France Info et d’autres médias nationaux.
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Pour rappel, en mars 2022, Marina Ovsiannikova avait fait une apparition surprise en direct sur le plateau du journal télévisé le plus populaire de Russie, en tenant une pancarte dénonçant l’invasion de l’Ukraine. Elle était également sous le coup de poursuites pour avoir manifesté devant le Kremlin le 15 juillet, en qualifiant Vladimir Poutine d’"assassin".
C’est l’ONG Reporters sans frontières qui avait orchestré son départ clandestin de Russie en octobre 2022, alors qu’elle était sous assignation à résidence avec un bracelet électronique. La journaliste de 44 ans avait relaté : "nous avons dû changer de véhicule sept fois en cours de route, et juste avant d’atteindre la frontière, nous nous sommes retrouvés embourbés dans un champ".
Une affaire sans doute à suivre.
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