SICCOLI PATRICK/SIPA
Le jeudi 4 avril, une avocate enceinte de huit mois et demi a perdu connaissance pendant une audience à Paris. Elle avait auparavant demandé un report du procès, mais sa requête avait été refusée par les juges. Cet incident a suscité une certaine agitation au sein du tribunal.
Le jeudi 4 avril, au tribunal de Paris, une audience a tourné au désastre lorsque l’avocate d’un prévenu, enceinte de huit mois et demi, a fait un malaise. Malgré sa demande de report du procès en raison de sa grossesse, la Cour l’a refusée, invoquant des délais liés au placement sous bracelet électronique du prévenu. L’autre avocat, devant plaider dans plusieurs tribunaux ce jour-là, ne pouvait assurer la défense. L’avocate enceinte, présente depuis le début, a perdu les eaux pendant l’audience et a été hospitalisée sans que son état de santé ne suscite d’inquiétude, rapporte TF1Info.
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L’incident, rapporté par Le Nouvel Obs, a ébranlé l’institution judiciaire, suscitant des réactions vives. L’avocat des parties civiles, Mᵉ Philippe Grundler, a exprimé son étonnement, soulignant une tension sans précédent entre avocats et magistrats. Le lendemain, malgré un climat tendu, le procès a repris. La présidente du tribunal a déclaré être surprise par la présence de l’avocate, en arrêt maladie, mais le second avocat affirmait pouvoir assurer la défense. Après un délibéré prolongé, le procès a été renvoyé à décembre. Cet incident soulève des critiques sur les conditions de justice, selon la vice-bâtonnière Vanessa Bousardo, qui rappelle l’importance des circonstances particulières.
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