Ce drame survenu dans un immeuble à Grigny, dans l’Essonne a suscité effroi et interrogations. Les voisins estiment qu’il aurait pu être évité.
Le décès de ce retraité a une nouvelle fois réveillé les critiques sur les pannes d’ascenseurs à répétition dans les quartiers populaires. Un homme âgé de 79 ans est mort début mai à Grigny, dans l’Essonne dans une cage d’ascenseur. Le septuagénaire croyait monter dans la cabine lorsque les portes se sont ouvertes, mais il a finalement atterri dans la cage vide du haut de 12 étages. "J’ai appuyé, ça ne fonctionnait pas alors je l’ai ouvert. J’ai constaté que non seulement il n’y a pas de lumière en plus la cabine de l’ascenseur n’y était pas. J’ai failli faire un faux pas", a raconté un voisin qui venait de faire ses courses sur les propos repris par RTL.
Inquiète de ne pas avoir eu des nouvelles de son père, la fille du septuagénaire a appelé Habiba la présidente du conseil syndical. Cette dernière est allée voir le retraité et a essayé de le joindre sur son téléphone, mais en vain. "Finalement, le téléphone a sonné, on entendait à peine la sonnerie et là, ça a été le drame parce que pour nous, c’était un vrai choc. On a compris que c’était fini", a-t-elle raconté. De son côté, le technicien des étages a ouvert l’ascenseur et a constaté qu’il ne marchait pas, mais qu’il allait voir plus tard.
Deux semaines se sont écoulées après ce drame et l’enquête se poursuit. Il s’agit désormais de déterminer la responsabilité de la société de maintenance, mais également les dysfonctionnements éventuels du système de sécurité. "On ne peut pas permettre à une personne de tomber en ouvrant la porte d’une cabine", a lâché Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille de la victime alors qu’un technicien était sur place ce jour-là. Une plainte pour homicide involontaire a été alors déposée. Interrogée par RTL, l’entreprise de maintenance a assuré qu’elle collaborait activement avec la justice sans donner plus de détails.
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