Stephane Bommert/SIPA
Cinq agents de l’unité d’élite de la Police nationale ont été soumis à une mesure de détention provisoire. Deux d’entre eux ont recouvré leur liberté dans la soirée du mardi 8 août, et les trois autres sont toujours en garde à vue.
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Mardi 8 août, cinq agents appartenant à l’antenne marseillaise du Raid ont été soumis à une mesure de garde à vue, selon les informations fournies par le parquet. Ces détentions temporaires ont été initiées sur mandat d’un juge d’instruction, dans le contexte de l’enquête judiciaire amorcée le 4 juillet dernier à la suite du décès de Mohamed B. lors des émeutes urbaines qui ont éclaté dans la métropole phocéenne au cours de la nuit du 1er au 2 juillet. Au cours de la soirée du mardi, deux policiers ont été libérés de leur détention, tandis que les trois autres sont demeurés sous cette mesure, rapportent les médias nationaux comme TF1Info.
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Un homme âgé de 27 ans, marié et père d’un enfant, répondant au nom de Mohamed B., a perdu la vie après avoir été victime d’un malaise alors qu’il se déplaçait en scooter. Lors de l’autopsie, des examens ont révélé une marque suspecte sur sa poitrine, laissant supposer la possibilité qu’il ait été touché par un tir de LBD. Parallèlement, plusieurs autres agents de police ont été sollicités pour fournir des dépositions en tant que témoins, afin de contribuer à la clarification des circonstances entourant cet événement.
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